La dépression post-partum, ce n'est (peut-être) pas que dans la tête

Après l'accouchement, entre 15 % et 20 % des jeunes mamans développent une dépression post-partum. Cette forme particulière de dépression (à ne pas confondre avec le baby-blues qui est, lui, normal) se caractérise par une tristesse permanente, de l'irritabilité, une fatigue intense, un manque de motivation, une perte d'intérêt pour le quotidien... Dans certains cas, il peut également y avoir des idées suicidaires.

Si on pensait jusqu'ici que la dépression post-partum relevait essentiellement de mécanismes psychologiques, des défaillances biologiques pourraient également participer au développement de cette pathologie, selon une nouvelle étude réalisée par la University of Virginia Health System (aux États-Unis).

Des déchets cellulaires qui s'accumulent dans le corps

Les chercheurs américains ont étudié des prélèvements sanguins provenant de 14 femmes avant et après leur grossesse : certaines participantes (mais pas toutes) avaient subi une dépression post-partum après leur accouchement.

Ils ont ainsi découvert que, chez les femmes ayant souffert de dépression post-partum, la communication entre les cellules immunitaires était globalement moins efficace ; cette défaillance biologique "majeure" (d'après les chercheurs) perturbait notamment le processus de nettoyage des déchets cellulaires – que l'on appelle "autophagie".

"Ce déficit d'autophagie est à l'origine d'une toxicité qui pourrait nuire au corps comme à l'esprit et participer au développement (...)

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