Dépression : passer plus de temps chez soi est synonyme de symptômes plus graves

« Faire une dépression », « être déprimé »… tout le monde a déjà utilisé ces termes pour décrire un mal-être ou un état d’âme passager.

Pourtant, la dépression est une vraie maladie, qui touche près d’une personne sur cinq selon les estimations de l’Inserm. Dans certains cas, la période dépressive s’étend sur plusieurs années : on parle alors de dépression chronique. Les personnes concernées éprouvent très souvent un « ralentissement » dans tous les registres de la vie quotidienne comme la vie affective, le fonctionnement intellectuel et la forme physique. Elles sont alors peu enclines à sortir de chez elles, tant les conséquences de ces symptômes dépressifs sur leur fonctionnement quotidien sont considérables. Une habitude qui, selon une nouvelle étude, ne ferait en réalité qu’aggraver ces symptômes.

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Publiée dans la revue scientifique « JMIR mHealth et uHealth » par des chercheurs du King’s College de Londres, celle-ci a consisté à étudier l'association entre le temps passé à la maison et la gravité des symptômes dépressifs chez les personnes atteintes d’un trouble dépressif majeur (TDM), une condition qui se caractérise par une perte de plaisir et une humeur triste soutenue pendant plusieurs semaines. Plus précisément, les chercheurs ont recueilli des données auprès de 164 participants atteints de TDM confirmé, et ont pu déterminer...

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