Dépression : et si elle était due à vos médicaments ?
Les glucocorticoïdes sont aujourd'hui largement prescrits pour soigner de multiples affections aiguës ou chroniques, comme des états inflammatoires chroniques (arthrite, polyarthrite rhumatoïde...), l'asthme ou des maladies qui touchent le système immunitaire. Mais une vaste étude de l'université de Leiden, aux Pays-Bas, montre qu'une utilisation prolongée de ces médicaments peut, à terme, modifier la structure du cerveau, et augmenter le risque de troubles de l'humeur et de dépression.
Pour cette étude, les chercheurs ont recruté près de 800 patients britanniques, la majorité dans la soixantaine, qui faisaient partie de l'étude UK Biobank. Leurs dossiers médicaux très complets comprenaient aussi des clichés IRM de leur cerveau. Ils ont comparé ces dossiers médicaux avec ceux de 24 000 autres personnes d'âge et de démographie similaire, pour étudier les éventuelles différences dans les matières grise et blanche du cerveau.
Moins de risques avec les médicaments inhalés
Dans leurs conclusions, publiées dans le BMJ Open, les chercheurs indiquent que l'utilisation prolongée des glucocorticoïdes sous forme de comprimés est associée à une diminution de l'intégrité de la substance blanche et à un plus grand volume de matière grise dans la structure caudée du cerveau.
Ils indiquent également que ces patients sont 76 % plus susceptibles d'avoir des symptômes dépressifs et 90 % plus susceptibles de souffrir de léthargie, en particulier en cas d'utilisation (...)
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