En déplacement dans un quartier sensible de Montpellier, Macron défend sa politique de "sécurité du quotidien"

Emmanuel Macron dans un quartier sensible de Montpellier, le 19 avril 2021. - BFMTV
Emmanuel Macron dans un quartier sensible de Montpellier, le 19 avril 2021. - BFMTV

Le président de la République s'est rendu à Montpellier ce lundi pour défendre sa politique de "sécurité du quotidien", alors que la France doit faire face, selon lui, "à une forte augmentation des violences sur les personnes".

En début d'après-midi, il est arrivé dans le quartier des Hauts-de-Massane, au nord de La Mosson à Montpellier, où une opération de police a été menée au mois de mars, permettant le démantèlement d’un important point de deal.

Un réseau source d'insécurité pour les habitants: avant le démantèlement, des bénévoles d'un comité de quartier avaient été séquestrés dans leur local par des trafiquants durant une trentaine de minutes.

Plan de lutte contre le trafic de stupéfiants

Le 17 septembre 2019, les ministres de l’Intérieur, de la Justice et de l’Action et des comptes publics ont lancé un plan national de lutte contre les stupéfiants. Dans le cadre de ce plan, un important travail de cartographie et de déstabilisation des points de deal a été mis en place.

Durant les trois premiers mois de 2021, 301 points de vente ont fait l’objet d’une opération de déstabilisation dans le cadre de ce plan, dont 57 dans les quartiers de reconquête républicaine. Selon les informations communiquées par l'Élysée, 647 personnes ont été placées en garde à vue et 164 ont été écrouées.

Bain de foule

Au cours de sa visite lundi, Emmanuel Macron s'est offert un bain de foule et a été interpellé par plusieurs habitants, le faisant dévier de la thématique "sécurité" de sa visite à Montpellier. Selon Midi-Libre, certaines personnes présentes scandaient "Macron, démission".

À un étudiant en BTS qui formulait des interrogations, le chef de l'État a répondu que "normalement", les examens seraient maintenus.

Le président de la République a également échangé avec une femme de 93 ans qui n'a pas encore bénéficié de rendez-vous afin d'être vaccinée contre le Covid-19. "Ça, ce n'est pas normal", "il y a quelqu'un qui va venir pour vous prendre un rendez-vous", a répondu Emmanuel Macron.

Interrogé par des parents d'élèves, notamment sur le décrochage d'enfants scolarisés, Emmanuel Macron a défendu le dispositif "devoirs faits" et le fait d'avoir laissé les écoles ouvertes "le plus longtemps possible" malgré la pandémie. "On va rouvrir", a-t-il rappelé.

Emmanuel Macron et Gérald Darmanin se sont également vu remettre un blason de la police municipale de Montpellier par un commandant de cette dernière, qui a déclaré vouloir par ce geste rappeler aux dirigeants "l'engagement que nous avons dans nos quartiers".

Article original publié sur BFMTV.com