Dépendance à l'alcool : et si c'était la faute aux hormones ?

Sur l’ensemble des grands consommateurs d’alcool, une partie tombe dans la dépendance. Des chercheurs français ont voulu comprendre “les raisons et les mécanismes de cette vulnérabilité”, indique un communiqué de l’Inserm publié le 9 janvier.

L’équipe de Sébastien Carnicella affiliée à l’Institut des neurosciences de Grenoble montre que la dopamine, appelée hormone du bonheur, est impliquée dans l’alcoolodépendance. Leur étude est disponible depuis le 14 novembre dans la revue Nature Communications.

Pour arriver à ce constat, les chercheurs ont mené une expérience sur des rats dépendants à l’alcool en analysant le taux de dopamine au niveau d’une région du cerveau, la voie nigrostriée, impliquée dans la motivation. Un groupe a développé une dépendance à l’alcool. Chez ces rongeurs, les scientifiques ont observé un déficit en dopamine dans la région du cerveau étudiée. Ensuite, ils se sont concentrés sur les rats qui consommaient de l’alcool sans avoir développé de dépendance, et leur ont diminué le taux de dopamine dans la même région cérébrale. In fine, les animaux du second groupe sont devenus dépendants au même titre que le premier.

“Ces expériences prouvent l’implication d’un déficit en dopamine dans l’addiction, alors qu’elle était jusque-là débattue”, indique dans le communiqué Sébastien Carnicella, principal auteur de la recherche et responsable de l’équipe Physiopathologie de la motivation au Grenoble Institut des neurosciences.

Mais alors, comment expliquer le lien entre (...)

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