Publicité

Démocratie. Pour les États-Unis, Hong Kong n’est plus un territoire autonome

Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a annoncé mercredi que l’archipel avait perdu son autonomie vis-à-vis de la Chine continentale. Une déclaration lourde de sens dans un contexte tendu avec Pékin. Washington pourrait révoquer le statut spécial de Hong Kong, qui lui donnait droit à un traitement de faveur, notamment sur le plan commercial.

Depuis novembre dernier, le secrétaire d’État américain doit “certifier” régulièrement au Congrès que Hong Kong jouit toujours de son autonomie vis-à-vis de la Chine. À l’heure où un projet de loi sur “la sécurité nationale” est contesté par des milliers d’habitants de l’archipel, Mike Pompeo, cité par Fox News, a été clair : “Aucune personne sensée ne peut affirmer qu’aujourd’hui Hong Kong conserve un haut degré d’autonomie par rapport à la Chine.”

Hong Kong bénéficie d’un statut spécial hérité de l’époque où le territoire était administré par le Royaume-Uni. Il lui offre notamment des avantages en matière d’échanges commerciaux avec les États-Unis. La déclaration de Mike Pompeo n’a donc pas qu’une valeur symbolique. Elle sonne “comme un avertissement à Pékin que le traitement préférentiel de la région administrative est en péril”, explique la BBC. “Elle a d’énormes implications économiques mais les implications géopolitiques pourraient être plus importantes encore”, poursuit le média britannique.

Cette annonce “ouvre la porte à une série de mesures possibles : des restrictions des visas au gel des avoirs d’officiels importants, en passant par la mise en place de taxes douanières pour les produits venant de l’ancienne colonie”, précise Bloomberg. Toutefois, note CNBC, les intentions de Donald Trump sur ce dossier “restent floues, ce qui rend les prochaines décisions de

[...] Retrouvez cet article sur Courrier international

À lire aussi :