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Démission de la dirigeante du Parti démocrate du Japon

La première femme à diriger le Parti démocrate du Japon (PDJ, opposition), Renho, a présenté jeudi sa démission. Renho, de mère japonaise et de père taïwanais, avait espéré redorer le blason de son parti lorsqu'elle avait accédé à sa tête en septembre dernier. /Photo d'archives/REUTERS/Toru Hanai

TOKYO (Reuters) - La première femme à diriger le Parti démocrate du Japon (PDJ, opposition), Renho, a présenté jeudi sa démission. Renho, de mère japonaise et de père taïwanais, avait espéré redorer le blason de son parti lorsqu'elle avait accédé à sa tête en septembre dernier. La cote de popularité du PDJ reste cependant nettement inférieure à 10%, bien que celle du Premier ministre Shinzo Abe ait sensiblement reculé sur fond de scandales. "J'ai décidé que le mieux serait que nous ayons une nouvelle direction", a expliqué Renho lors d'une conférence de presse. "Je n'ai pas réussi à montrer que le PDJ pouvait devenir une alternative viable au gouvernement Abe(...)", a-t-elle expliqué, en précisant qu'un scrutin serait organisé prochainement au sein du parti pour lui trouver un ou une remplaçante. Le Parti libéral démocrate (PLD) de Shinzo Abe a subi une défaite historique le 2 juillet lors des élections à l'assemblée municipale de Tokyo, gagnées par la gouverneure sortante Yuriko Koike et son parti TFK (Association des habitants de Tokyo d'abord). Le PDJ, lui, n'a remporté que cinq des 127 sièges de l'assemblée municipale. Agée de 49 ans, Renho a été la cible de critiques lorsqu'il est apparu l'an dernier qu'elle détenait à la fois les nationalités taïwanaise et japonaise. En vertu du droit japonais, une personne qui a une double nationalité doit opter pour l'une ou l'autre à sa majorité. (Linda Sieg; Eric Faye pour le service français)