Vous avez déménagé souvent pendant l'enfance ? Vous risquez cette maladie plus tard...

Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé, 3,8 % de la population souffre de dépression. Cette maladie est le résultat d’une interaction complexe de facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. Mais les épreuves de la vie, comme le chômage, le deuil et les traumatismes, en augmentent le risque. Des études existantes ont déjà montré que les enfants qui déménagent plus fréquemment depuis la naissance jusqu'au milieu de l'adolescence sont plus susceptibles de connaître des conséquences néfastes. De nouveaux travaux menés par des chercher de l'université d'Aarhus (Danemark), de l'université de Plymouth (Royaume-Uni) et de l'université de Manchester (Royaume-Uni) viennent confirmer et affiner ce constat.

41% plus de risques de dépression

La recherche, publiée dans la revue JAMA Psychiatry, a analysé tous les lieux de résidence de près de 1,1 million de personnes nées au Danemark entre 1981 et 2001, et qui sont restées dans le pays au cours des 15 premières années de leur vie. L'étude a ensuite suivi ces mêmes individus jusqu'à l'âge adulte et a découvert qu'au moins 35 000 d’entre eux avaient reçu un diagnostic médical de dépression. Les analyses ont montré pour la première fois que les expériences de déménagement pendant l’enfance, que ce soit au sein de quartiers défavorisés ou non, sont associées à des taux de dépression significativement plus élevés à l’âge adulte. Plus précisément, les enfants (...)

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