Les défis qui attendent les étrangers en Corée du Sud
Même si les étrangers vivant en Corée du Sud ne représentent que 4 % de la population, le pays attire de plus en plus d’étudiants étrangers, notamment. Par ailleurs, la grande majorité des étrangers vit à Séoul et éprouve quelques difficultés d’adaptation dans le pays. Le Korea Herald a interrogé Chad Ebesutani, psychologue agréé aux États-Unis et en Corée du Sud, pour en savoir plus. Il enseigne la psychologie à l’université des femmes Duksung à Séoul depuis plus de dix ans et a fondé le cabinet Seoul Counseling Center en 2019, qui fonctionne dans la capitale ainsi qu’à Pyeongtaek, où sont basées les forces américaines en Corée.
Selon ce spécialiste, “l’’environnement urbain intense de Séoul, les nuances culturelles et les sentiments d’exclusion et de mauvaise communication peuvent s’additionner pour quelqu’un qui a déménagé en Corée”. La plupart des expatriés ne viennent eux-mêmes pas de grandes villes comme Séoul. “La plupart d’entre eux ne viennent pas de New York. Ils viennent de zones rurales ou de pays comme l’Australie et le Canada, des endroits très différents de la Corée. En plus de l’expatriation, ils doivent s’adapter au mode de vie ultra-urbain.
Quant au stress au travail, il est dû à des différences culturelles. “Il est difficile de généraliser car tout le monde est différent, explique le psychologue, mais je pense que les Américains ou les étrangers ont tendance à être plus ttajida, ce qui signifie qu’ils sont plus précis, sceptiques, tatillons, questionneurs, sceptiques et peut-être pointilleux. […] Les Coréens sont un peu plus geunyang neomeogaja.” Autrement dit, les Coréens sont plus adaptables et moins rigoureux. Par ailleurs, certaines entreprises, parfois avec de bonnes intentions, ne convient pas les salariés étrangers à certaines réunions, ce qui provoque un sentiment d’exclusion. De plus, les étrangers, en particuliers les Américains, vont avoir tendance à partager leurs opinions plus ouvertement que les Coréens, ouvrant ainsi la voie à des problèmes de compréhension mutuelle.
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