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Découvrez les discours de la séance solennelle des cinq académies

La rentrée 2020 de l'Institut de France aura été singulièrement perturbée par l'épidémie de Covid.
La rentrée 2020 de l'Institut de France aura été singulièrement perturbée par l'épidémie de Covid.

C'est un rituel immuable. Chaque année, au moment d'ouvrir la réunion marquant la rentrée de l'Institut de France, un délégué représentant chacune des académies réunies sous le même toit par une décision de la Convention, le 25 octobre 1795, prononce un discours sur un sujet imposé. Après « l'irrationnel » en 2017, « l'étonnement » en 2018 et « le chaos » en 2019, c'est « la différence » qui a été retenue cette année.

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En ouvrant la séance du mardi 27 octobre, le président de l'Institut de France, Jean Anguera, par ailleurs président de l'Académie des beaux-arts, n'a pas manqué de souligner combien l'édition de cet événement prenait un relief particulier en 2020. Après avoir rappelé la mémoire des académiciens disparus cette année et observé une minute de silence en souvenir de Jean-Loup Dabadie, Marc Fumaroli et Yves Pouliquen, pour l'Académie française. Mais aussi de Jean Delumeau, Jean-Louis Ferrary, Francis Rapp, Jacques Blamont, André Capron, Georges Courtès, Jean-Claude Pecker, Jean-Michel Savéant, Jean Cardot et Pierre-Yves Trémois?, il a pourtant honoré la coutume en donnant la parole à Jean-François Mattei, au nom de l'Académie des sciences morales et politiques, lequel a discouru sur les « différents modes de confiance face à l'adversité ».

C'est Barbara Cassin qui a clos l'exercice avec une brillante intervention sur le sujet « différence et différences » avant que ne soient remis les « grands p [...] Lire la suite