Déconfinement. À Manille, la reprise engendre le chaos

À Manille, après trois mois d’arrêt, les transports en commun n’étaient pas suffisants pour assurer le déplacement des employés de retour au travail le 1er juin. Marche, vélos, auto-stop et longues queues dans les gares ont été le lot de nombreux habitants de la métropole.

“Trop de voyageurs, pas assez de moyens de transport”, indique en titre le Manila Times au lendemain de la reprise de l’activité économique dans la capitale des Philippines, Manille.

Après trois mois de confinement, “le bruit des trains de banlieue, des taxis, des voitures, des bus spéciaux et des motos ont à nouveau grondé dans les rues”, mais ces moyens de transport n’étaient pas assez nombreux selon les différents reportages des journaux.

De nombreux banlieusards ont dû attendre des heures avant de pouvoir trouver un moyen de se rendre sur leur lieu de travail. De longues queues se sont formées dans les gares.

Le service de trains qui dessert l’ensemble de la métropole de Manille et qui avant le confinement convoyait plus de 500 000 passagers par jour a limité le nombre d’usager à bord des wagons. Il interdit notamment la station debout et couvre une partie des sièges afin de faire respecter la distance d’un mètre entre chaque personne, raconte The Straits Times.

Un défaut d’information

Selon le quotidien The Philippine Daily Inquirer, c’est surtout l‘est du Grand Manille, où vivent 11 millions d’habitants, qui a été touché par ce chaos.

Une situation qui a poussé un certain nombre de personnes à marcher le long des autoroutes urbaines espérant ainsi “trouver une voiture avec un chauffeur compatissant”.

Le Manila Times cite un homme qui a marché durant une heure faute de eepneys

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