Déclaré «persona non grata» en Israël, le patron de l'ONU dénonce le «cycle écœurant» des violences

Antonio Guterres a estimé ce mercredi 2 octobre devant le Conseil de sécurité de l'ONU réuni en urgence que le Moyen-Orient était « au bord du précipice », au lendemain des frappes iraniennes contre Israël.

Après la pluie de missiles tirés par l'Iran en direction du territoire israélien mardi soir, Antonio Guterres avait d'abord condamné « l'élargissement du conflit au Moyen-Orient », en déplorant « l'escalade après escalade ». « Cela doit cesser. Il nous faut absolument un cessez-le-feu », avait-il ajouté, sans plus de précisions.

Cette absence de condamnation de l'attaque iranienne a provoqué le mécontentement du gouvernement israélien qui a déclaré le patron de l'ONU « persona non grata ». « Quiconque ne peut condamner sans équivoque l'attaque odieuse de l'Iran contre Israël ne mérite pas de fouler le sol israélien », a justifié le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, accusant frontalement Antonio Guterres de soutenir « les terroristes, les violeurs et les assassins ».

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