Qui décide des sites d’installation des radars ?
Le nombre de radars fait débat entre les associations d’usagers de la route, les maires et les préfets. Ces derniers mettent en avant la sécurité routière via un bilan accidentologique défavorable et l’efficacité liée à l’installation d’un appareil de contrôle d’infractions. En effet, en l’absence de contrôles classiques par des moyens humains, la présence d’un radar automatique abaisse le nombre d’accidents liés au non-respect de la vitesse maximale. Néanmoins, des associations et des collectivités locales militent pour l’installation de radars pédagogiques.
La demande d’installation d’un radar automatique suit un circuit défini. Elle se fait par les maires auprès des préfets. Une demande fait souvent suite à une étude d’accidentalité sur une portion de route définie, mais les préfets peuvent proposer un autre site après consultation de la délégation de la sécurité routière (DSR) et de la direction départementale des territoires (DDT). En cas d’arbitrage, la décision finale revient aux préfets. Mais il faut savoir que l’installation d’un radar n’est pas définitive. Son emplacement est soumis à un bilan accidentologique. La densité d’accidents est étudiée via les indicateurs collectés sur une période de cinq ans avant et après l’installation d’un radar fixe.
Les radars mobiles, eux, peuvent prendre la forme d’un radar mobile embarqué (voiture radar banalisée), d’un radar mobile sur trépied, ou de jumelles. Ils sont utilisés par les forces de l’ordre sur les réseaux routiers (...)
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