Décapitation d'un prof: pour Castex, "la laïcité, colonne vertébrale de la République, a été visée"

Lors d'une réunion au ministère de l'Éducation nationale, en compagnie de Jean-Michel Blanquer, le Premier ministre a fait part de la "totale indignation" du pays.

Au lendemain de la déclaration solennelle d'Emmanuel Macron, c'est Jean Castex qui a souhaité s'exprimer au sujet de l'effroyable décapitation de Samuel Paty, enseignant dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine. Lors d'une réunion tenue au ministère de l'Éducation nationale en compagnie de Jean-Michel Blanquer, le Premier ministre a dénoncé des "agissements barbares".

"Compte tenu des éléments dont je dispose, (ce) sont des actes qui sont imputables au terrorisme islamique", a-t-il déclaré. "Je veux vous faire part de ma totale indignation. La laïcité, colonne vertébrale de la République a été, à travers cet acte ignoble, visée". Et le chef du gouvernement de prévenir:

"Nous n’avons pas l'intention de ne pas réagir face à ces agissements inadmissibles."

Hommage à l'enseignant

Jean Castex a rendu hommage à l'enseignant décapité. "La communauté nationale est bouleversée par ce qui s'est passé hier soir. J’ai une pensée pour Samuel Paty, qui était professeur depuis une vingtaine d’années, lâchement assassiné. J’ai une pensée pour sa famille. Je pense aussi à tous ses collègues, la principale du collège, à ceux qui l'ont connu et approché", a égréné le Premier ministre.

"Je veux vous faire part de ma totale indignation, de celle du président de la République, de celle du Gouvernement, et du pays tout entier. Évidemment, au-delà de la personne de M. Paty, vous avez tous conscience que ce sont les valeurs les plus fondamentales de la République qui sont touchées: après la liberté de la presse, et Charlie Hebdo, la liberté d’enseigner, bref, la République", a-t-il développé.

Article original publié sur BFMTV.com

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