Le débrief présidentiel : la gauche s'empare du pouvoir d'achat et Macron s'affiche sans le dire

J-73 avant le premier tour de l'élection présidentielle
J-87 avant le second tour

Le fait du jour : les candidats s'emparent de la question du pouvoir d'achat

Les faits. Des milliers de personnes sont descendues dans la rue, un peu partout en France, à l'appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires, pour réclamer des hausses de salaires, dans un contexte de retour en force de la question du pouvoir d'achat.

Pourquoi c'est important. A moins de trois mois de l'élection présidentielle, plusieurs candidats de gauche étaient présents dans les cortèges avec l'objectif affiché de remettre cette problématique au cœur de la campagne. Dénonçant à l'instar de Jean-Luc Mélenchon, "une classe parasite qui vit sur le dos du pays", les représentants de la gauche ont appelé à une large augmentation des salaires. "Pendant que tout le monde endurait cette crise, d'autres ont continué à faire des profits, encore et encore, et mieux qu'avant", a lancé le candidat de La France insoumise, ajoutant : "Ils se sont gavés comme jamais. (...) L'heure a sonné, maintenant c'est le tour du peuple." "Les statistiques parlent d'elles-mêmes : les plus riches se sont enrichis, les plus pauvres se sont appauvris", a renchéri l'écologiste Yannick Jadot en référence au quinquennat Macron, tandis que le communiste Fabien Roussel disait vouloir "incarner une gauche populaire, proche du peuple, qui aime bien manger et qui aimerait bien mieux manger". Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) était également présente à...


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