Débat sur la fin de vie : l'Ordre des médecins, « défavorable » à la participation des médecins à l'euthanasie

Alors que la convention citoyenne sur la fin de vie achève ses travaux sur la mise en place d’une possible « aide à mourir » en France, l’Ordre des médecins s’est dit, de son côté, « défavorable » à la participation des médecins à l’euthanasie.

Selon l'Ordre, le médecin ne peut « provoquer délibérément la mort par l'administration d'un produit létal ». Cette position n’a rien d’étonnant. C’est celle adoptée depuis que le débat a été lancé en France. En septembre 2022, le président de l’Ordre des médecins François Arnault a émis un avis défavorable à l’aide active à mourir, comme le rappelle La Croix.

Une clause de conscience spécifique ?

En cas de changement législatif, l'Ordre des médecins demande une clause de conscience spécifique « qui pourrait être mise en exergue à tout moment de la procédure », sans pour autant empêcher le médecin faisant valoir cette clause de continuer à suivre son patient.

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Pour l'Ordre, « l'évaluation, la décision d'éligibilité pour une aide active à mourir et la responsabilité devraient être collégiales » et le médecin traitant ou référent « devrait être systématiquement membre » de ce collège s'il n'a pas fait valoir sa clause de conscience. L'Ordre estime également que « la loi devra protéger le médecin qui participerait à la procédure d'aide active à mourir ».

Les propos de l'Ordre interviennent alors que doivent être rendues ce week-en...


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