Décompte du temps de parole de Zemmour : le CSA "se mêle de ce qui ne le regarde pas", estime Aliot

Contestant la décision du CSA qui demande de "décompter" désormais les "interventions" radio-télévisées d'Eric Zemmour, Louis Aliot et Robert Ménard ont pris la défense du polémiste, possible candidat à la présidentielle.

Louis Aliot, vice-président du RN, et le maire de Béziers Robert Ménard, soutien de Marine Le Pen, ont pris la défense jeudi d'Eric Zemmour, contestant une décision du CSA qui demande de "décompter" désormais les "interventions" radio-télévisées du polémiste et putatif candidat. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a demandé aux médias audiovisuels de "décompter", à partir de ce jeudi, "les interventions" d'Eric Zemmour "portant sur le débat politique national". Il le considère désormais comme "un acteur du débat politique national", au même titre que d'autres personnalités politiques, selon une décision rendue publique mercredi.

"Le CSA se mêle de ce qui ne le regarde pas", a affirmé sur BFMTV et RMC Louis Aliot, qui pense que Eric Zemmour "sera candidat" à l'élection présidentielle et que ce serait "une erreur" pour le "camp national". Mais "c'est aussi à Eric Zemmour de se poser la question de savoir si, en annonçant qu’il est candidat, il peut aussi bénéficier de son statut de journaliste", a ajouté le responsable d'extrême droite.

"Je ne me tairai pas", assure Zemmour

Louis Aliot l'a invité à "dialoguer" avec Marine Le Pen en vue d'un "accord" pour qu'Eric Zemmour, crédité de 8 à 8,5% des voix selon un récent sondage, "soutienne la candidature de Marine Le Pen", donnée au second tour face à Emmanuel Macron entre 19 et 24%.

Robert Ménard, qui les avait invités en vain à venir "discuter" dans sa ville, a jugé "inacceptable" la décision du CSA étant donné que Eric Zemmour "n'est pas candidat"."Le jour où Eric Zemmour est candidat, bien sûr que ça change", a-t-il ajouté. "Censure : le CSA prend désormais le relais des juges. Je ne me tairai pas", avait riposté mercredi soir sur Twitter le polémiste, qui va(...)


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