Publicité

Cycle de Doha : Sarkozy contredit en interne

Nicolas Sarkozy en 2008.

En 2008, les positions du Président français sur les négociations à l'OMC inquiétaient les Américains.

LA NOTE DE LA NSA (2008)

Les remarques de Sarkozy sur l’OMC considérées comme insultantes pour la France ; Recherches de clarification des règles (TS//SI//NF) (TS//SI//NF) «Un haut responsable français des finances déplorait début juillet les déclarations incendiaires et inexactes du président Nicolas Sarkozy, déclarations qui, selon ce haut responsable, ne manqueront pas de compliquer les efforts de la France visant à équilibrer ses intérêts nationaux et ses responsabilités actuelles de présidente de l’UE. Assumant ses fonctions de chef du service investissement et politiques commerciales [secrétaire général adjoint] à la direction générale du Trésor et de la politique économique, Renaud Lassus a indiqué que la déclaration de Sarkozy affirmant que le cycle de Doha de l’OMC ne déboucherait sur aucun accord a placé la barre extrêmement haut, et a augmenté les risques de voir se réaliser un scénario catastrophe dans lequel la France serait l’unique dissidente au niveau national, tout en représentant, en tant que présidente de l’UE, les points de vue de l’Union [européenne] tout entière. La France n’aurait alors pas d’autre choix que de capituler ou de provoquer une crise à l’intérieur de l’UE. Paris n’est absolument pas préparé à affronter ce scénario, a confirmé Lassus, et personne n’a envie de "réorienter" la position dans laquelle Sarkozy a placé le pays, car cela reviendrait à admettre que le président s’est trompé dès le départ. Il a en outre déclaré que l’affirmation de Sarkozy selon laquelle un pacte de l’OMC provoquerait une chute de 20% de la production et la perte de 100 000 emplois était clairement erronée et que personne au gouvernement n’y croyait. Ceux qui pensaient que Sarkozy allait tempérer son discours une fois que la France aurait accédé à la présidence [de l’UE] le 1er juillet, ont vu leurs espoirs réduits à néant, a insisté Lassus, (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Espionnage économique : le sale jeu américain
Commerce : tactique hasardeuse de Paris
Irak, la riposte française démasquée
L’UE indique la sortie à Tsípras
Pétrole, l'ambiguïté de Baroin