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Cybercriminalité. Nos infrastructures critiques sont fragiles face aux hackers

L’attaque contre Colonial Pipeline, principal fournisseur en carburant de la côte est des États-Unis, le 7 mai, a fait basculer le piratage par rançongiciel dans une nouvelle dimension. Elle doit nous alerter, estime Le Temps.

Bienvenue dans un nouveau monde. Un nouveau monde où hôpitaux, oléoducs et stations d’épuration sont devenus des cibles privilégiées des pirates informatiques. La paralysie du pipeline acheminant 45 % du carburant sur la côte est des États-Unis [pendant cinq jours après le 7 mai] était déjà un événement majeur en soi. Mais ce n’était rien par rapport à l’annonce du versement d’une rançon de 5 millions de dollars.

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Cette tentative d’extorsion réussie a fait basculer le hacking par ransomware – ou rançongiciel – dans une nouvelle dimension. Ce type de piratage devient une activité (presque) comme une autre, un business avec ses règles et ses acteurs – les pirates informatiques –, qui tiennent à se montrer dignes de confiance pour être payés. En Suisse, de Swatch Group à Stadler Rail, des dizaines d’entreprises ont été attaquées ces derniers mois.

Des pirates devenus hommes d’affaire

Que l’opérateur d’un oléoduc majeur aux États-Unis ait accepté de payer 5 millions à des hackers, malgré l’aide du FBI et de ses spécialistes, en dit long sur le degré de sophistication de ces attaques. Pour Colonial Pipeline, mieux valait payer plutôt que passer des semaines, voire des mois, à tenter de restaurer ses systèmes. Les hackers sont devenus

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