Le cyber-harcèlement : plus fréquent entre les proches ?

Le cyber-harcèlement : plus fréquent entre les proches ?

Caractérisé par des approches déplacées et intrusives sur la toile, le cyber-harcèlement constitue une agression morale. Selon des chercheurs américains, ce phénomène est fréquemment rapporté au sein d'un même groupe de jeunes, notamment lorsqu'ils sont engagés dans une relation amicale ou amoureuse de longue date. Le cyber-harcèlement est couramment associé à l'intrusion à distance d'une tierce personne, d'un inconnu. Mais ce phénomène survient en réalité très fréquemment au sein d'un groupe de jeunes unis par l'amitié ou les sentiments amoureux. Pour le prouver, l'équipe du Pr Diane Felmlee (Université de l'Etat de Pennsylvanie) a étudié le contexte dans lequel surviennent ces épisodes d'atteintes à la dignité morale ou à la réputation. Un travail mené dans un établissement scolaire de New York en 2011 auprès de 800 adolescents âgés de 13 à 18 ans. Toutes les données de connexions sur Internet et les expériences de cyber-harcèlement (en tant que victimes et coupables) ont été analysées. Résultats, 17,2% des volontaires ont été impliqués de près ou de loin dans une atteinte de type « cyber-harcèlement ». Dans le détail, 5,8% en ont été directement victimes et 9,1% se sont révélés des harceleurs. Enfin, 2,3% ont été à la fois harcelé et harceleur. Dans la majorité des cas, l'intrusion s'opérait sur Facebook ou par sms. « L'étude a révélé que la probabilité de cyber-harcèlement est 7 fois plus importante dans un groupe d'amis ou anciens amis», observent des scientifiques de l'American sociological association. Une nette discrimination Autres points, les filles sont deux fois plus victimes que les garçons. Une fragilité « liée au manque d'estime de la population féminine », explique le Pr Felmlee. Et la population jeune LGBTQ était, elle, 4 fois plus à risque d'endurer un épisode de cyber-harcèlement comparé aux jeunes hétérosexuels. « Une preuve supplémentaire que notre société stigmatise (...) Lire la suite sur destinationsante.com


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