Cultiver des plantes médicinales à la maison : nos conseils pour bien débuter
Au Moyen Âge, chaque monastère possédait son jardin de plantes médicinales, appelées simples, sous la responsabilité d’un religieux herboriste. Certains ont été reconstitués et se visitent comme celui de l’Hôtel-Dieu de Belleville-en-Beaujolais (Rhône), fondé au XIIIe siècle. Bien que l’ancien jardin de Simples ait disparu au profit de l’agrandissement de l’hôpital, il a finalement été installé dans l’ancienne cour Saint-Antoine et organisé en massifs par type de mal à soigner : plantes anti-inflammatoires, calmantes, dépuratives, fébrifuges, digestives, toniques, dermatologiques, pectorales et antidiarrhéiques. Un carré est réservé aux plantes qui entrent dans la composition du sirop de Belleville inventé par Sœur Martinière, la mère supérieure de la congrégation locale, en 1829. Ce savant mélange de sirop de pêcher, séné, fougère mâle, de teinture de castoréum, de baume du Commandeur, d’huile de paraffine, d’esther (benzoïque) et d’eau distillée, surtout utilisé comme vermifuge, servait également de tonique contre les convulsions et la coqueluche chez les enfants jusqu’en 1962.
Il est assez aisé de cultiver un carré de plantes médicinales dans un coin de potager voire sur un balcon. Facilement disponibles en graines ou en plants, ces plantes sont d’un usage sûr et leurs vertus sont largement reconnues. Pour en commencer un, voici une liste de huit plantes parmi les milliers qui existent. Par exemple, la mélisse, la grande camomille, la valériane, le cumin des prés, la menthe (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Quelles sont les plantes à avoir chez soi quand on n’a pas la main verte ?
Extinction des poissons : leur nombre pourrait être 5 fois supérieur aux estimations
Voici ce qu'il ne faut surtout pas jeter dans la poubelle jaune
Voici les solutions efficaces pour se débarrasser définitivement des ronces
Quelle est la différence entre la pâquerette et la marguerite ?