Sommes-nous tous de cruels égoïstes avec nos chiens et nos chats ?
Nos chats se sentent-ils prisonniers entre les murs d’un appartement dont ils sont les éternels captifs ?
Est-il acceptable d’adopter un chien à trois pattes pour se sentir un peu meilleur au quotidien ?
Le magazine américain The Cut a recueilli les confessions de parents de félins ou de canidés imparfaits. Tour à tour, ils disent leurs craintes, leurs erreurs et la culpabilité nées de leur vie avec un animal de compagnie.
Difficile de ne pas avoir la larme à l’œil quand, au petit matin, la porte se referme sur le museau reniflant et le regard implorant d’un chat ou d’un chien attristé par le départ de son maître.
Difficile aussi de ne pas avoir le cœur brisé en les imaginant tourner en rond dans une maison vide pendant des heures et des heures.
“Je me souviens avoir
dit à mon thérapeute :
‘J’ai arrêté de pleurer
à cause de la rupture ;
maintenant, je pleure
juste parce que je dois
laisser mon chien seul
toute la journée pendant
que je travaille’.”
Un anonyme au magazine américain “The Cut”
La plupart des témoignages sont un recueil de doutes, de peurs et de remises en question : “Mes chats seraient-ils plus heureux en courant librement dans les champs ?” s’interroge l’un.
“Les gens me voient comme un saint parce que j’ai une chienne à trois pattes, mais je m’interroge parfois : est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux pour elle qu’elle soit morte ?” se demande une autre.
“J’ai cette peur récurrente que si mon chien pouvait parler, il dirait : ‘Au secours, j’ai mal’ ou ‘Laissez-moi mourir’.”
“En adoptant
un chien à trois pattes,
je voulais absolument
être perçue comme
une bonne personne.
Et ça a marché.”
Un anonyme au magazine américain “The Cut”
Un autre encore raconte comment, plus jeune, il organisait avec ses amis des duels mortels entre deux poissons combattants.
“Nous remplissions une baignoire et dans laquelle nous mettions deux poissons, et ils s’entretuaient, pendant que les spectateurs pariaient sur leur combattant favori.”
À la fin, “le poisson mort s’effondrait sur le ventre dans le bain”.