La crise s'étend, Berlin ne veut toujours pas d'un rôle accru pour la BCE

La crise s'étend, Berlin ne veut toujours pas d'un rôle accru pour la BCE

L'Allemagne s'est obstinée vendredi dans son refus d'impliquer d'avantage la Banque centrale européenne (BCE) pour résoudre la crise de l'euro qui s'étend dangereusement, malgré des appels de Londres et Tokyo à prendre des mesures fortes. "Toutes les institutions de la zone euro doivent soutenir la monnaie unique pour la défendre", a lancé M. Cameron en visite à Berlin, alors que la plupart des marchés européens étaient à la peine. Comme d'autres, le Premier ministre britannique voudrait une plus forte implication de la BCE pour éviter l'embrasement de la zone euro. Mais la chancelière Angela Merkel n'a montré aucun signe d'assouplissement de sa position. Draghi ferme sur l'orthodoxie A Paris le CAC-40 a perdu 0,44%, à Francfort le Dax a cédé 0,85%, tandis que Madrid et Miland ont terminé dans le vert (+0,48% et +0,23% respectivement). A Wall Street le Dow Jones grignotait 0,24% à 16H45 GMT. Le nouveau président de la BCE, l'Italien Mario Draghi, a redit à Francfort (ouest) sa fidélité à l'orthodoxie défendue par son prédécesseur, le Français Jean-Claude Trichet. Le rôle de l'institution est de défendre la stabilité de la monnaie, un point c'est tout, a-t-il martelé. "C'est la contribution majeure que nous pouvons apporter pour soutenir la croissance, la création d'emplois et la stabilité financière", a-t-il dit. Pourtant, de plus en plus de dirigeants européens estiment que seule l'institution monétaire est à même de contenir la crise, en mettant beaucoup d'argent sur la table pour acheter la dette des pays en difficulté. La France est ainsi revenue à la charge sur ce thème, le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero, dont le pays est de plus en plus dans le viseur des marchés, a fait de même. Sans parler des investisseurs, qui placent dorénavant tous leurs espoirs sur cette option. L'Allemagne persiste dans son «nein» "Comme sauveur de (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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