Le bilan des violences en Bolivie s'alourdit. Trois personnes sont mortes, mardi 19 novembre, lors de heurts entre des manifestants et l'armée bolivienne, qui dégageait une raffinerie bloquée par des partisans d'Evo Morales. Depuis le début de la crise politique dans ce pays andin, 27 personnes ont perdu la vie.
Les heurts ont éclaté mardi lorsque des "agitateurs et des vandales enragés" s'en sont pris à l'usine de combustible de Senkata, à El Alto, ville-jumelle de La Paz, en utilisant des "explosifs de forte puissance", selon les termes de l'armée bolivienne dans un communiqué. Peu avant, la police et l'armée étaient intervenues pour débloquer l'accès à la raffinerie, occupée depuis un peu moins d'une semaine par des manifestants. Ce blocage avait entraîné une grave pénurie de carburants à La Paz.
"Il a été constaté la mort de trois personnes, dont deux par balle", parmi lesquelles Dayvi Posto Cusi, un homme de 31 ans, a déclaré à l'AFP un porte-parole du Défenseur du peuple, un organe public chargé de protéger les droits et libertés des Boliviens. En outre, 30 personnes ont été blessées, a ajouté le Défenseur du peuple. "Nous demandons aux autorités qu'elles (...)
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