Crise : Pessimisme de Moscovici

Pierre Moscovici en juin 2012.

En juillet 2012, le ministre français des Finances prévoyait deux horribles années à venir pour l'économie française.

La note de la NSA (31 juillet 2012)

Le ministre français des Finances affirme que l’économie est dans une mauvaise passe, prédit deux horribles années à venir (TS//SI//NF)

«Personne ne prend la mesure de la gravité de la situation économique française, et des mesures drastiques vont devoir être prises au cours des 2 prochaines années selon Pierre Moscovici, ministre de l’Économie, des finances et du commerce. Le 19 juillet, alors que les demandes de rétablissement d’une allocation de préretraite appelée AER se faisaient pressantes, Moscovici a averti que la situation était calamiteuse. Apprenant qu’il n’y avait pas de fond disponible pour l’AER, le sénateur français Martial Bourquin a prévenu Moscovici que sans le programme AER, le parti socialiste au pouvoir allait passer un mauvais quart d’heure dans le bassin industriel du pays, et que les électeurs allaient se tourner vers le Front National, le parti d’extrême droite. Moscovici a exprimé son désaccord, affirmant que l’impossibilité de rétablir l’AER n’aurait aucun impact électoral, et qu’en outre, la situation du constructeur automobile en difficulté PSA Peugeot Citroën était plus importante que l’AER. (COMMENTAIRE : PSA a annoncé la fermeture d’usines d’assemblage et le licenciement de 8.000 employés). Moscovici a annoncé que le budget 2013 ne serait pas un « budget-bonne nouvelle », sachant que le gouvernement devrait trouver au moins 33 milliards d’euros supplémentaires (39,9 milliards de $). 2014 ne sera pas une bonne année non plus. Bourquin a insisté, avertissant que le parti socialiste allait se retrouver dans une situation comparable à celle de l’ancien président socialiste espagnol Zapatero, très largement critiqué pour sa manière de gérer la dette de son pays. Moscovici lui a opposé que le comportement dont le gouvernement français allait s’inspirer ne serait pas celui de Zapatero, (...)

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