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Crise climatique. Le Tadjikistan alerte sur la fonte de ses glaciers

En quarante ans, le Tadjikistan a perdu plus de 1 000 de ses 14 000 glaciers, avec des conséquences néfastes pour l’ensemble de la région d’Asie centrale. Le pays a besoin d’aide. Le président Emomali Rahmon propose de créer une fondation internationale pour la protection des glaciers et de déclarer l’année 2025 Année internationale des glaciers.

“Le Tadjikistan sonne l’alarme en raison de l’assèchement de ses ressources en eau”, titre le site Sputnik Tadjikistan. Le 2 novembre, dans son intervention au High-Level Panel Meeting on Water and Climate (Panel de haut niveau sur l’eau et le climat) organisée par les Nations unies, le président du Tadjikistan Emomali Rahmon a, une nouvelle fois, appelé l’attention de la communauté internationale sur “la réduction inexorable du nombre de glaciers, principale source d’eau douce”.

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Six pour cent du territoire du Tadjikistan sont couverts de glaciers. Situé aux abords des montagnes du Pamir, le pays a perdu “ces quarante dernières années, plus de 1 000 des 14 000 glaciers [sur plus de 200 000 glaciers que compte le monde]”, a déploré le président.

La fonte “la plus spectaculaire” est enregistrée dans les naissances des rivières de Kofarnikhon, l’un des plus importants affluents de l’Amou Daria, et Varsob qui traverse, entre autres, la capitale tadjike, Douchanbé, explique Abdulhamid Kayumov, directeur du Centre tadjik de recherche sur les glaciers, cité dans un autre article de Sputnik Tadjikistan.

“Seul, le Tadjikistan ne pourra pas faire face à ce problème”

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