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Crimes Parfaits (France 3) Julie Ferrier : "Je ne fais jamais appel à ma vie privée pour jouer une scène"

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Avez-vous abordé votre personnage différemment de la première fois ?

Julie Ferrier : J’ai travaillé en amont sur l’écriture. Pas au niveau de l’intrigue, car je suis incapable d’écrire une série policière, mais l’idée était d’aller davantage vers la comédie, alors je suis intervenue dans les dialogues. J’ai aussi voulu mettre en exergue l’empathie que Louise génère autour d’elle, développer sa complicité avec Fatou, son adjointe (Wendy Nieto, ndlr), et apporter une touche d’émotion dans ses rapports avec sa fille, Zoé (Juliette Petiot). Louise a beau être un personnage fort, à l’autorité naturelle, elle montre ici sa fragilité.

Tandis qu’elle est séparée de son mari, on la voit fondre en larmes devant sa fille, dans une scène très tendre. Où avez-vous puisé l’émotion que vous exprimez si joliment à l’écran ?

Je ne fais jamais appel à ma vie privée pour jouer une scène. Il est important de faire la distinction entre réalité et fiction pour éviter de se perdre. Mais là, si cela avait été le cas, j’aurais sans doute pensé à tout l’amour que ma maman m’a donné, plus qu’à l’absence de mon père (ses parents ont divorcé avant sa naissance) ou au fait de ne pas avoir pu devenir maman moi-même. Peut-être que mon inconscient a joué.

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