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Crash en Egypte : Poutine confirme l'attentat et annonce un «châtiment inévitable»

Les restes de l'Airbus A321 de la compagnie aérienne Metrojet, dans le désert du Sinaï, dimanche.

Le 31 octobre l'Airbus de Metrojet, au-dessus du Sinaï égyptien, explosait en vol et faisait 224 victimes. Pour le président russe, «il s'agit bien d'un attentat».

Le ton est le même que celui qui avait marqué la seconde guerre de Tchétchénie en 1999 (pour rappel, «on ira chercher les terroristes jusque dans les chiottes»). Poutine a reconnu, dans un communiqué publié ce mardi par le Kremlin, qu’un attentat à l’explosif a pulvérisé en vol l’Airbus assurant la liaison Charm el-Cheikh - Saint Pétersbourg : «Pendant le vol, un engin artisanal d’une puissance d’un kilo de TNT» s’est déclenché.

Selon Reuters, deux employés de l'aéroport sont actuellement interrogés par les autorités égyptiennes dans l'enquête sur le crash : «17 personnes ont été arrêtées, dont deux qui sont suspectées d'avoir aidé la personne qui a posé la bombe dans l'avion», a précisé un responsable.

Seule l'Egypte n'a pour l'heure pas reconnu qu'il s'agit bien d'un attentat. Jusqu’à présent, l’hypothèse d’une bombe à bord de l’avion avait été évoquée par Washington et Londres mais mise en doute par Moscou, qui avait néanmoins suspendu les vols russes vers l’Égypte. Mais ce mardi, le président russe a déclaré que des traces d’explosifs avaient été retrouvées sur les débris, selon des informations fournies par ses services de renseignement.

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«On peut dire qu’il s’agit d’un attentat», a annoncé le chef des services secrets russes (FSB), Alexandre Bortnikov, à Poutine lors d’une réunion dans la nuit de lundi à mardi au Kremlin. Suite à l’explosion, «l’avion s’est désintégré dans l’air, ce qui explique pourquoi [nous avons retrouvé] des morceaux du fuselage dans un large rayon».

Durant cette nuit de crise au Kremlin, Poutine a été plus martial que jamais : «Nous ne sécherons pas nos larmes. Cela nous marquera à jamais. Mais cela ne nous empêchera pas de trouver et punir les criminels», a-t-il martelé. «Nous devons le (...)

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