Le crash d’un avion au Brésil fait 61 morts, « pas de survivant » parmi les passagers selon les autorités

Le président Lula, ici en juin 2024, a observé une minute de silence en hommage aux victimes du crash lors d’un événement public.
EVARISTO SA / AFP Le président Lula, ici en juin 2024, a observé une minute de silence en hommage aux victimes du crash lors d’un événement public.

INTERNATIONAL - Un avion effectuant un vol intérieur au Brésil avec 61 personnes à bord, 57 passagers et quatre membres d’équipage, s’est écrasé ce vendredi 9 août, dans l’intérieur de l’État de São Paulo. Il n’y a « pas de survivant », a annoncé la mairie de Valinhos, localité voisine du lieu du crash.

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L’avion, un ATR 72-500, de fabrication française, reliait Cascavel, dans l’État du Parana (sud), à l’aéroport international de Guarulhos, à São Paulo (sud-est). Des images publiées sur les réseaux sociaux montrent un appareil qui perd de l’altitude, ballotté dans le ciel, et qui finit par disparaître dans la végétation, dégageant un épais nuage de fumée au-dessus de ce qui semble être un quartier d’habitations.

Dans son communiqué, Voepass rapporte simplement « la survenue d’un accident du vol 2283 » et explique qu’il « n’y a pas encore de confirmation concernant les circonstances de l’accident. » Participant à un événement officiel à Itajai, dans le sud du pays, le président brésilien Lula a pour sa part confirmé les événements et fait observer une minute de silence pour les victimes.

Sur place, les habitants semblent sous le choc. Une femme qui réside près du lieu où l’avion s’est écrasé, a évoqué un impact « terrifiant » auprès de CNN Brasil. « J’étais en train de déjeuner, j’ai entendu un bruit très fort et très proche de moi, j’ai pensé que c’était un drone », mais en « beaucoup plus fort », a-t-elle raconté, en expliquant être contrainte d’abandonner sa maison envahie par la « fumée noire » de l’accident.

Des équipes de pompiers, de la police militaire et de la défense civile de l’État ont été déployées dans le quartier de Capela, à Vinhedo. La police militaire présente sur les lieux a fait savoir que l’accident n’avait pas fait de victimes parmi les habitants de la zone du crash et que l’incendie provoqué par la chute de l’avion était désormais sous contrôle.

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