CPF : le projet de reste à charge va-t-il être abandonné ?

Le compte personnel de formation (CPF) restera-t-il en l'état pour les salariés, ou ces derniers auront-ils un reste à charge à payer ? Début décembre, le gouvernement a acté, via un amendement au Budget 2023, le principe d'un reste à charge pour les salariés, provoquant un certain tollé par la suite. Annoncé entre 20 et 30% du coût de la formation, il permettrait aux pouvoirs publics de faire des économies même si cela n'a pas été annoncé clairement. Une "participation du titulaire" serait appliquée aux salariés désirant suivre une formation grâce à leur CPF, sauf aux demandeurs d'emploi (Pôle Emploi pouvant le financer) ou aux salariés qui ont conclu un accord avec leur entreprise. Mais le sujet reste brûlant, selon Les Échos.

Lors des universités d'hiver de la formation professionnelle, la ministre déléguée chargée de l'Enseignement professionnel a soigneusement évité d'aborder le sujet alors qu'il était prévu à l'ordre du jour. Carole Grandjean a précisé qu'il valait mieux "orienter" l'usage du CPF sur l'économie, sans préciser comment. "C'est tout le sens de l'introduction d'une participation de l'usager, qui permettrait de mieux orienter la mobilisation de ses droits vers des besoins à finalité professionnelle", aurait-elle dû dire lors de son discours, croit savoir Les Échos. Ce reste à charge serait-il donc enterré ?

Interrogé au sortir de ces universités d'hiver, l'entourage de la ministre a répondu par la négative. Cette omission dans le discours ne devrait rien changer. (...)

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