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Covid : face à une situation qui se dégrade, Jérôme Salomon inquiet mais pas fataliste

"Les indicateurs sont mauvais mais il n'y a pas de fatalité", a déclaré vendredi Jérôme Salomon sur France Inter.

"Les indicateurs sont mauvais, les signaux sont préoccupants et la situation se dégrade. Mais il n'y a pas de fatalité. Le sort de l'épidémie (de Covid-19) est entre nos mains", a assuré vendredi sur France Inter, Jérôme Salomon, directeur général de la Santé. Dans son bulletin hebdomadaire diffusé jeudi soir, la Direction générale de la Santé (DGS) avait signalé que les indicateurs continuaient "de se dégrader" et que transmission du virus "s'accentu(ait)", "plus particulièrement" chez les jeunes. "On peut freiner l'épidémie et mettre fin à des clusters à risque", a cependant souligné M. Salomon, N.2 du ministère de la Santé, en citant le cas de la Mayenne, un département où plusieurs foyers de Covid-19 avaient été identifiés. "Les Mayennais se sont mobilisés, ont observé l'ensemble des gestes barrières, ont accepté de se faire tester massivement: ça a marché!", a-t-il indiqué.

Les villes de Paris et Marseille restent "particulièrement à risque" et "une vingtaine de départements sont au-dessus d'un certain seuil de vigilance", a dit M. Salomon. A ce sujet, Paris et le département des Bouches-du-Rhône ont été classés zones de "circulation active" du coronavirus, ce qui permet à leurs préfets de prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, en concertation avec les élus, par un décret publié vendredi au Journal officiel. Le ministre de la Santé Olivier Véran avait annoncé mercredi au 20H00 de France 2 que le "basculement" de Paris et Marseille dans cette catégorie s'effectuerait "dans les prochaines heures ou les prochains jours", expliquant qu'il permettrait, à titre d'exemple, de "moduler" les horaires d'ouverture de certains lieux.

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