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Covid : le chien viverrin pourrait être à l'origine de la pandémie

Trois ans après le début de la pandémie, on ne connaît toujours pas l’origine du Covid-19. Le virus s'est-il échappé d’un laboratoire de Wuhan en Chine ? A-t-il été transmis à l’humain via le pangolin ou la chauve-souris ? Plusieurs questions, peu de réponses. En France, le travail de Florence Débarre, une chercheuse en biologie évolutive au CNRS, évoque une autre piste : les chiens viverrins, vendus illégalement sur le marché de Wuhan, auraient pu être porteurs du virus SARS-CoV-2 et le transmettre à l’humain fin 2019.

Interviewée par Le Parisien, la scientifique explique avoir porté son attention sur la base de données GISAID, utilisée initialement pour partager des données sur la grippe aviaire, puis dès 2020 pour suivre la pandémie de Covid-19. Elle y découvre de nouvelles séquences, soit des échantillons positifs au SARS-CoV-2 entièrement disséqués. “J’ai trouvé ces choses nouvelles un peu par hasard, sans comprendre tout de suite qu’il y avait des données brutes”, raconte-t-elle.

La chercheuse partage ces informations à un groupe de scientifiques étrangers dont des virologues et des biologistes. Ensemble, ils ont pu travailler quasi en continu grâce au décalage horaire, indique Le Parisien.

Leur analyse permet de remarquer la présence d’ADN d’animaux dont de chiens viverrins dans plusieurs échantillons positifs au SARS-CoV-2. “Dans les données, on trouve aussi du poisson, du poulet, du bœuf… Mais ce ne sont pas des animaux intermédiaires identifiés dans la transmission du (...)

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