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Covid sur le « Charles de Gaulle » : l'armée explique pourquoi elle n'a pas enquêté sur la ministre

Le porte-avions « Charles de Gaulle » en novembre 2018.
Le porte-avions « Charles de Gaulle » en novembre 2018.

Au retour du porte-avions Charles de Gaulle à Toulon, le 12 avril 2020, en plein confinement de la France face au coronavirus, plus de 2 000 des 2 300 marins du groupe aéronaval avaient été placés en quarantaine, paralysant le fleuron de la marine nationale et son escorte. L'enquête épidémiologique a depuis montré que sur le seul porte-avions, le plus durement touché, deux tiers des marins étaient positifs au Covid-19.

Selon des précisions données par le ministère et publiées le 6 octobre en réponse à une question du député François Cornut-Gentille, cette enquête n'a pas pris en compte l'ensemble des personnes présentes à bord durant la période suspecte, entre mi-février et mi-avril 2020. « Dans le document diffusé par le ministère des Armées, il est précisé que [?] la courbe épidémique des cas confirmés de Covid-19 débute le 29 février 2020 et que de nombreux passagers temporaires ont été accueillis à bord tout au long de la mission. Il apparaît étonnant que ces passagers temporaires, notamment du mois de février 2020, n'aient pas été intégrés à la population cible, afin de préciser l'origine de la contamination initiale », s'interroge le député.

Dix visiteurs oubliés

Dans la ligne de mire de l'élu Les Républicains, habitué des questions piquantes, une visite de la ministre elle-même le 18 février à bord du porte-avions, avec une délégation d'une dizaine de personnes, dont des conseillers et des journalistes, alors que le navire était au large de Chypre. Ce [...] Lire la suite