Covid-19 : le vaccin Pfizer/BioNtech diminuerait la transmission du virus

En Israël, plusieurs études révèlent que le vaccin contre le coronavirus de Pfizer réduit le risque d'infection.

Selon deux études publiées par deux caisses d’assurance maladie en Israël, pays le plus efficace en termes de vaccination, le vaccin contre le Covid-19 développé par Pfizer et BioNTech réduit considérablement le taux d’infection.

Des résultats très encourageants. Alors que de nombreux pays sont en pleine campagne de vaccination contre le coronavirus SARS-CoV-2, des premières données venues d’Israël montrent que le vaccin de Pfizer réduit considérablement le risque d’infection 14 jours après l’administration de la première dose.

En avance sur tous les autres pays du monde avec déjà 20% de sa population vaccinée dont plus de 70% des personnes de plus de 60 ans, Israël a mené ces études sur plusieurs centaines de milliers de personnes âgées de plus de 60 ans. Les deux études ont été réalisées par les deux principales caisses d’assurance maladie du pays, chacune sur un groupe de 200 000 personnes vaccinées et un autre groupe de 200 000 personnes pas encore vaccinées.

Une diminution de 33%... voire 60%

Selon les chiffres publiés par la caisse de santé Clalit, le risque qu’une personne soit infectée par le coronavirus diminue de 33% 14 jours après l’injection de la première dose. La caisse Maccabi rapporte quant à elle que le vaccin entraîne une baisse de 60% du risque d’infection.

De son côté, un haut responsable du ministère de la Santé a déclaré que les premières données de la campagne de vaccination en Israël montrent que 14 jours après l’administration de la première dose du vaccin Pfizer, le risque d’infection diminue d’environ 50%, dans des propos relayés par The Times of Israel. Si des différences subsistent entre les chiffres des différentes études, les résultats montrent qu’en plus de ne pas contracter la maladie, une personne vaccinée a beaucoup moins de chance de transmettre le virus.

À LIRE AUSSI >> Covid-19 : que sait-on des (rares) personnes ayant fait une réaction allergique grave au vaccin ?

Pas question en revanche de se passer des gestes barrières et autres mesure restrictives pour les personnes qui ont reçu la première dose vaccin, alerte Sharon Alroy-Preis. La cheffe du département de la santé publique du ministère rappelle que 17% des cas graves actuels dans le pays concernent des personnes ayant reçu la première dose. Selon elle, le variant britannique, qui circule en Israël, a probablement joué un rôle dans la forte augmentation des cas graves ces derniers jours.

Ce contenu peut également vous intéresser :