Covid-19 : on en sait plus sur un gène qui protège des formes graves

Un gène protecteur a été identifié, dès fin 2020, comme déterminant contre les formes graves provoquées par le coronavirus. Une nouvelle étude, publiée début 2022, va plus loin dans la compréhension de ce gène.

Le coronavirus SARS-CoV-2 n’est connu que depuis deux ans : il a été découvert tout début 2020. Bien que la famille des coronavirus soit connue par les scientifiques, la découverte d’un nouveau virus, apte à déclencher une pandémie qui plus est, est un défi pour la recherche. L’une des voies d’étude réside dans l’impact de la génétique sur la forme de la maladie.

Plusieurs recherches ont montré qu’il pourrait très probablement y avoir des facteurs de risque génétiques dans la gravité de la maladie chez certains patients. Mais aussi des gènes protecteurs. « Nos résultats identifient des signaux génétiques robustes liés aux mécanismes clés de défense antivirale de l’hôte et aux médiateurs des lésions organiques inflammatoires générées par le Covid-19 », concluaient les auteurs d’une étude parue fin 2020 dans Nature. Traduction : certains éléments génétiques favorisent la défense du système immunitaire contre le coronavirus SARS-CoV-2 et amoindrissent les dégâts sur l’organisme.

Une autre étude, publiée en mars 2021 dans PNAS, suggère qu’un ensemble de gènes (un haplotype : groupe d’allèles situé sur un même chromosome) hérité de Néandertal réduit d’environ 22 % les risques de devenir sévèrement malade en étant infecté par le coronavirus SARS-CoV-2.

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