Covid-19 : température à l'entrée des restaurants, fermeture des bars à 23h... Ces restrictions prises au niveau local

Face à la résurgence du nombre de cas positifs en France, les restrictions se multiplient au niveau local. Le point sur les principales mesures mises en place.

Le nombre de cas quotidien de Covid-19 est en augmentation depuis plusieurs semaines. Face à ce rebond de l’épidémie, et pour éviter une potentielle deuxième vague, des mesures sont prises au niveau local, par les préfets, dans les territoires où le taux d’incidence est le plus élevé.

Interdiction de danser dans les bars du Vaucluse et de l’Hérault

Depuis le 28 août, il est interdit de danser dans les bars et les “établissements recevant du public”, ainsi que dans les lieux publics, “couverts ou non” de l’Hérault. C’est la décision, surprenante, prise par la préfecture dans ce département placé en “zone de circulation active” du coronavirus. Cet arrêté est valable jusqu'au 15 septembre. Évidemment, une “dérogation est accordée pour les activités des établissements d'enseignement de la danse”.

Une décision qui a inspiré le préfet du Vaucluse, département également placé en vigilance rouge pour la circulation du virus. Dès le 1er septembre, seront interdites dans le département toutes les soirées dansantes, organisées dans les bars ou restaurants. "Les contrôles seront renforcés et il y aura des mises en demeures, et j'irai jusqu'à des fermetures administratives d'établissements", prévient-il sur France Bleu Vaucluse.

Prise de température au restaurant à Paris

Autre mesure choc, qui concerne uniquement, pour l’instant, les Bouches-du-Rhône. Dans ce département également classé en “zone de circulation active” du coronavirus, les bars, restaurants et épiceries doivent désormais fermer à 23 heures.

Si aucun autre préfet n’a pour l’instant pris la même mesure, les restaurants et bars sont aussi ciblés en Île-de-France. Pour éviter une telle mesure, un syndicat a annoncé que les restaurants et bars pourront désormais prendre la température de leurs clients à l’entrée, sur la base du volontariat. Un cahier de rappel sera également installé à l’entrée où les clients pourront, s’ils le souhaitent, laisser leurs coordonnées afin d’être rappelés en cas de cas positif dans l’établissement. Un cahier détruit au bout de 30 jours.

“Si l'on devait fermer à 23 heures, ce que je ne souhaite pas, ce serait une catastrophe parce qu'économiquement ce serait encore nous prendre 10 à 20% de nos chiffres d'affaires. Nous avons décidé d'augmenter le protocole sanitaire, explique sur France Info Marcel Benezet, président de la branche des cafés, bars, brasseries du Groupement national des indépendants hôtellerie et restauration (GNI-HCR).

Le masque obligatoire à vélo et à moto

Le port du masque est également désormais largement répandu dans l’espace public. Plus de 15 000 communes ont pris des mesures rendant obligatoire le masque sur tout ou une partie de l’espace public. Il est désormais obligatoire dans toutes les rues de Paris, Lyon, Marseille, Nice, Toulouse ou encore Grenoble.

Dans la capitale des Alpes, le port du masque est même obligatoire pour les cyclistes, rappelle France 3, malgré les demandes de la mairie de leur accorder une dérogation. À Paris, Toulouse ou encore Lille, face au tollé, les préfets ont finalement décidé d’exclure les cyclistes du périmètre d’application du port du masque. Dans la capitale comme dans plusieurs villes, le port du masque est obligatoire à scooter et à moto, ainsi que pour les utilisateurs de trottinette.

Masque obligatoire autour des écoles

À l’approche de la rentrée, les préfets multiplient les arrêtés. Dans de très nombreuses villes, le port du masque est désormais obligatoire aux abords des établissements scolaires. Une mesure décidée avant la rentrée scolaire, alors que de nombreux parents se croisent et échangent aux abords des écoles.