Covid-19 : les masques virucides en cuivre en 3 questions

Comment ça marche ?

Il n'est pas rare, dans les hôpitaux, de tomber sur des poignées de portes ou des éléments de mobilier recouverts d'un alliage de cuivre. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce métal est le pire ennemi des virus et des bactéries, dont il désactive les molécules avec ses électrons libres. Une vertu que l'humanité connaît et emploie, par ailleurs, depuis l'antiquité.

Mais sans remonter jusqu'à l'ancienne Egypte, rappelons surtout qu'en mars 2020, une étude publiée dans le New England Journal of Medicine avait montré que le SRAS-CoV-2 ne pouvait survivre que 4 petites heures sur du cuivre en laboratoire, alors même qu'il subsistait jusqu'à 2 à 3 jours sur du plastique ou de l'acier, et 24 heures sur du carton.

Il n'est donc pas étonnant de trouver aujourd'hui sur le marché, des masques affichant une couche de cuivre malléable - intégrée dans des fibres de tissu- en guise de protection antivirale. Même si concède le médecin francilien Pierre-Jacques Raybaud, "cela existe depuis 2010, mais c'est remis au goût du jour."

Est-ce efficace ?

Oui, selon Pierre-Jacques Raybaud : "Il y a 10 ans, une équipe de scientifiques menée par Gadi Borkow avait montré dans une étude qu'après avoir passé un flux laminaire contenant des aérosols de virus grippaux sur des masques contenant du cuivre, le virus n'était plus détecté au bout de 30 minutes." Et, ajoute-t-il, "les coronavirus sont encore plus fragiles que ces virus grippaux. Donc oui, (...)

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