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Covid-19 : sans carte vitale, un homme de 84 ans se voit refuser le vaccin

Un octogénaire privé de vaccin car il ne dispose pas d'une Carte vitale (REUTERS/Eric Gaillard)

Alors que sa fille avait pris toutes les dispositions pour qu’il soit l’une des premières personnes à se faire vacciner à Chinon, un octogénaire s’est vu refuser l’injection car il dépend d’un autre organisme que la Sécurité sociale française.

Un incident forcément malvenu en pleine campagne de vaccination. Alors qu’il avait rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19, un habitant d’Indre-et-Loire âgé de 84 ans est tombé des nues lorsque, n’ayant pas pu présenter de Carte vitale, les médecins lui ont signifié leur refus catégorique de pratiquer l’injection.

Citoyen français, l’octogénaire n’est en effet pas affilié à la Sécurité sociale. “Mon père s'est rendu mardi matin pour se faire vacciner et il a expliqué qu'il dépendait d'une autre assurance santé, car il était salarié pour un organisme européen à l'époque. Et ils ont refusé de le vacciner !”, raconte la fille de l’intéressé, citée par France Bleu Touraine.

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“C'est révoltant qu'au temps de l'Europe, cela n'ait pas été prévu”

Le média local rapporte que cette dernière avait pourtant pris ses dispositions pour que son père se fasse vacciner au plus vite au centre de vaccination de Chinon, sachant qu’il vit avec son épouse “atteinte d'un cancer et (qui) n'a aucune défense immunitaire”. Des précautions qui n’ont servi à rien face à la consigne donnée de réserver les vaccins aux détenteurs de Carte vitale.

“C'est révoltant qu'au temps de l'Europe, cela n'ait pas été prévu au ministère de la Santé, s’indigne la fille du patient éconduit. Ces Français qui n'ont pas de Sécurité sociale française mais qui dépendent d'un autre organisme peuvent tout de même avoir accès à la vaccination, parce qu'ils sont français, qu'ils ont l'âge et qu'ils répondent aux critères actuels.” Contactée par France Bleu Touraine, la CPAM locale a fait part de son étonnement et assuré qu’elle allait faire en sorte de permettre à l’octogénaire de se faire vacciner.

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