Covid-19: pour Gabriel Attal, "on peut espérer avoir un impact de la vaccination" en avril ou mai

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal le 2 mars 2021 à Paris - BFMTV
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal le 2 mars 2021 à Paris - BFMTV

Dans un mois tout ira mieux? C'est en tout cas le refrain diffusé par l'exécutif depuis quelques jours. Le président français Emmanuel Macron déclarait ce lundi qu'il fallait "tenir encore quelques semaines", avant de préciser, "quatre à six semaines". Ce mardi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal remet cette échéance sur la table.

"Au mois d'avril/mai, on peut espérer avoir un impact de la vaccination suffisant pour observer une diminution de la pression sur l'hôpital et donc, on l'espère, un allègement des restrictions", a-t-il déclaré ce mardi, à la sortie d'une visite du service de réanimation de l'hôpital Saint-Louis (Paris). "Mais en attendant, il faut continuer à tenir".

"Des phases de gros temps, de remous, difficiles"

Car si la situation pourrait s'améliorer d'ici mai, "pendant quatre à six semaines, on va devoir encore passer par des phases de gros temps, de remous, difficiles", explique Gabriel Attal.

La circulation du Covid-19 augmente en effet depuis plusieurs jours sur le territoire français, et la ville de Dunkerque (Nord), ainsi que les Alpes-Maritimes, ont dû prendre des mesures supplémentaires pour diminuer l'incidence du virus, en mettant en place un confinement le week-end. Cette possibilité est actuellement à l'étude pour Paris et l'Île-de-France. "S'il faut prendre des mesures supplémentaires, évidemment que l'on prendra des mesures supplémentaires", assure le porte-parole du gouvernement.

"Les semaines qui arrivent vont être difficiles", a également déclaré le Premier ministre Jean Castex ce mardi matin, devant les députés LaREM. Mais entre la vaccination qui progresse et le retour des beaux jours, "on arrivera à sortir de cet entre-deux d'ici quelques semaines", a-t-il espéré, ajoutant que l'horizon allait "s'éclaircir."

"Une lumière au bout du tunnel avec la vaccination"

D'ici le printemps, en plus de l'arrivée des beaux jours, c'est la vaccination qui doit changer la donne, pour le gouvernement. "On a une lumière au bout du tunnel avec la vaccination qui va progressivement permettre de protéger les personnes les plus vulnérables de la maladie, et donc, on l'espère, au printemps alléger la pression sur l'hôpital et pouvoir alléger un certain nombre de restrictions", a poursuivi Gabriel Attal.

Le Premier ministre Jean Castex avait annoncé jeudi dernier qu'à la mi-mai, "la totalité des personnes de plus de 50 ans se seront vu proposer une première injection" contre le Covid-19. Pour l'heure, près de trois millions de personnes ont reçu au moins une dose, dont un peu plus d'1,5 million ont reçu les deux doses.

"On commence à observer les tous premiers signes de l'impact de la vaccination sur certains publics particulièrement vulnérables, sur le nombre de foyers de contamination dans les Ehpad qui diminue, sur le taux d'incidence sur les personnes très âgées, les plus de 80 ans, qui semble commencer à diminuer", assure Gabriel Attal. "C'est très préliminaire, mais c'est un signe qui peut nous rendre otpimiste sur l'efficacité de la vaccination".

Article original publié sur BFMTV.com