Covid-19: Gérard Larcher appelle à tout tenter pour éviter un 3e confinement

Le président du Sénat Gérard Larcher, arrivant au palais de l'Elysée, le 2 décembre 2020. (Photo d'illustration) - Thomas COEX © 2019 AFP
Le président du Sénat Gérard Larcher, arrivant au palais de l'Elysée, le 2 décembre 2020. (Photo d'illustration) - Thomas COEX © 2019 AFP

Le président (LR) du Sénat Gérard Larcher a appelé à tout tenter avant de décider d'un troisième confinement généralisé, soulignant les "conséquences humaines", parmi lesquelles de possibles "drames", qu'il aurait pour les Français.

"S'il n'y a pas d'autres solutions avant la progression de la vaccination, on ne pourra pas y échapper. Mais tout doit être tenté avec des mesures intermédiaires. Un reconfinement total aurait des conséquences humaines très fortes, notamment chez les jeunes, de plus en plus en difficulté", souligne-t-il dans un entretien au Figaro en ligne dimanche soir.

"La résilience des Français est formidable, mais nous devons être extrêmement vigilants, car nous pourrions être confrontés à des drames", ajoute-t-il.

Un reconfinement qui divise la classe politique

Xavier Bertrand, le président (ex-LR) de la région Hauts-de-France, a pour sa part dit sur RTL ce lundi ne pas voir "comment nous éviterons un reconfinement" étant donné les nouveaux variants. Il a appelé à "prendre les mesures qui s'imposent le plus rapidement possible", pour "éviter d'avoir un temps de retard par rapport à une nouvelle explosion de l'épidémie".

A l'extrême droite, le numéro deux du Rassemblement national Jordan Bardella s'est opposé sur France 2 à "un confinement général", appelant à mettre en place "des mesures territorialisées" au vu des différences de taux d'incidence du virus entre la Bretagne et la région Paca par exemple.

Si "le rôle du médecin" est de "préserver la santé" des Français et prôner "des mesures plus restrictives", celui du politique est d'"évaluer la balance" bénéfices/risques d'un reconfinement, a-t-il plaidé en alertant sur "les conséquences sociales, économiques et même désormais psychologiques dramatiques" pour les Français.

Couvre-feu, bars, restaurants et lieux de culture fermés: "que changerait un couvre-feu généralisé?", sinon qu'il signerait le retour des "auto-attestations" de déplacement, a-t-il aussi remarqué, en relevant que le "boom épidémique" prédit dans la foulée des fêtes de fin d'année n'a pas eu lieu.

Article original publié sur BFMTV.com