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Covid-19 : faut-il avoir recours aux tests anaux ?

Depuis deux ans, les test font partie de notre quotidien (Getty Images/iStockphoto)

La Chine, qui accueille très prochainement les Jeux Olympiques, a réalisé des tests anaux sur certains habitants pour dépister le variant Omicron du Covid-19. Les autres pays s’y refusent.

Tests PCR, antigéniques, autotests, inconnus du grand public il y a deux ans, ces dispositifs font maintenant partie intégrante du quotidien des Français depuis le début de l'épidémie de Covid-19. Alors que la vague Omicron a déferlé sur le monde ces dernières semaines, certains scientifiques remettent en cause l’efficacité des autotests pour détecter la présence de ce variant. À quelques jours d’accueillir les Jeux Olympiques, la Chine veut absolument éviter un rebond épidémique.

Et pour cela, le pays a peut-être une solution, comme l’explique L’Indépendant. En effet, les autorités sanitaires chinoises utilisent maintenant des écouvillons anaux pour détecter la présence du variant Omicron chez certaines personnes. Ce test est même devenu obligatoire pour les voyageurs arrivant de l'étranger.

Selon le média The Bejiing News, au moins 27 prélèvements anaux ont été réalisés quand un cas a été identifié dans un immeuble de Pékin. Depuis 2020 (et le début de cette crise sanitaire), la Chine réalise des tests anaux car ils sont réputés plus précis et plus fiables. L'année dernière, l'expert en maladies infectieuses, le Dr Li Tongzeng, de l'hôpital You'an (Pékin) avait assuré que "les prélèvements anaux étaient efficaces pour détecter les infections dans les cas asymptomatiques ou chez les personnes présentant des symptômes bénins". Avant de préciser : "Il est possible qu'il n'y ait aucune trace du virus dans leur gorge après trois à cinq jours".

Des traces dans les excréments

Selon lui, cette méthode de prélèvement – plus désagréable pour le patient – permet d’identifier plus efficacement la présence du virus comme le rapporte Newsweek cité par L’Indépendant : "Ce que nous avons découvert, c'est que chez certains patients infectés, le coronavirus survit plus longtemps dans leur tube digestif ou leurs excréments que dans leurs voies respiratoires". Dans le reste du monde, il n’est pour le moment pas question d’y avoir recours.

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