Covid-19: un député demande le non port du masque en classe à Saint-Pierre-et-Miquelon

Photo d'illustration  - Martin Bureau
Photo d'illustration - Martin Bureau

Le député de Saint-Pierre-et-Miquelon, Stéphane Claireaux, qui émarge à LaReM, a demandé, dans un courrier au ministre de l'Education nationale révélé ce mercredi, la possibilité de soustraire les élèves de son archipel à l'obligation de porter un masque en classe, du fait de l'absence de cas de Covid-19 sur le territoire.

Un archipel sans Covid-19

"Si je comprends la nécessité de cette contrainte dans les régions sensibles où l’on constate malheureusement une reprise et une circulation active du virus, celle-ci se comprend beaucoup moins par exemple à Saint-Pierre-et-Miquelon, territoire épargné par l'épidémie du Covid-19, où l’on ne dénombre à ce jour aucun décès, aucune hospitalisation et seulement cinq cas positifs guéris depuis mars 2020", explique Stéphane Claireaux à Jean-Michel Blanquer.
"A l’heure où je vous écris, poursuit-il, en cette rentrée 2020-21, aucun cas positif au Covid-19 n’est identifié dans l’Archipel".

Déconfinement progressif dès la fin avril

Selon lui, "il est certain que le port du masque en classe occasionnera des perturbations dans l’enseignement, ne serait-ce que pour le faire respecter à une population de jeunes adolescents très peu sensibles au virus, a fortiori dans l’Archipel où celui-ci ne circule pas". "Au nom (...) de la différenciation et de l’adaptation dans l'application des règles aux réalités des territoires, chères au Premier ministre", le député demande "de déléguer à l’appréciation du Préfet et du responsable académique de Saint-Pierre-et-Miquelon, la mise en œuvre de l’application de cette obligation du port du masque en classe à partir du collège". Saint-Pierre-et-Miquelon, territoire d'où est originaire l'ancienne ministre des Outre-mer, devenue ministre de la Mer, Annick Girardin, compte 6.000 habitants. Les deux îles proches du Canada avaient pu se déconfiner progressivement dès la fin avril, en raison d'un faible nombre de cas, lié à un contrôle très strict aux frontières.

Article original publié sur BFMTV.com