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Covid-19. Une “crise humanitaire” menace les marins

Alors que 90 % du commerce mondial transite par voie maritime, les équipages n’ont pas le droit de débarquer. Quelque 300 entreprises et organisations signataires de la Déclaration de Neptune demandent qu’on les considère comme des “travailleurs essentiels”.

Ils jouent “un rôle crucial dans le maintien de la fluidité du commerce mondial”, explique la BBC, et pourtant, ils ne sont pas perçus comme essentiels dans la lutte contre la pandémie. Les équipages de la marine marchande sont au cœur d’une “crise humanitaire”, affirment les signataires de la Déclaration de Neptune, qui réunit quelque 300 entreprises et organisations dans le monde.

Alors que “plus de 90 % du commerce mondial, des articles ménagers aux fournitures médicales, sont acheminés par voie maritime”, les gouvernements un peu partout sur la planète interdisent souvent aux équipages de débarquer, à cause de la pandémie.

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AP Møller-Mærsk, le plus grand armateur de porte-conteneurs au monde, le géant MSC (Mediterranean Shipping Company), mais aussi les compagnies pétrolières Shell et BP, le mastodonte des produits de grande consommation Unilever, le groupe minier Rio Tinto ainsi que “des transporteurs maritimes, des syndicats et le Forum économique de Davos” se sont associés à la Déclaration de Neptune depuis son lancement en décembre 2020.

Tous demandent que les marins ne soient plus empêchés de poser le pied à terre pour rentrer chez eux et que les gouvernements s’engagent à “mettre en œuvre des protocoles de changement d’équipage”. Ils avertissent l’élite mondiale réunie (virtuellement) à Davos cette semaine que “le fait d’ignorer le risque pour le bien-être mental et physique des équipages menace les chaînes d’approvisionnement

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