Covid-19 : la baie d’açaï, un nouveau remède contre le virus ?

(Illustration - Crédit Getty Images)

Des chercheurs canadiens testent les bienfaits de la baie d’açaï pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Un traitement efficace ? Réponse dans quelques mois.

Dans le monde entier, 25 334 339 cas de Covid-19 ont déjà été déclarés, au moment où nous écrivons ces lignes. Depuis plusieurs mois, les chercheurs de toute la planète sont à pied d’œuvre pour trouver un vaccin efficace et mettre au point un traitement. Dans cette quête, les scientifiques explorent toutes les pistes. Et, parfois, les plus improbables.

Au Canada, des chercheurs s’intéressent aux bienfaits du fruit du palmier açaï. Ce n’est pas la première fois que la science se penche sur cette baie, de précédentes études avaient établi un lien entre cet aliment et une baisse de l’inflammation. Des chercheurs de l’Université de Toronto (Canada) ont décidé de vérifier s’il existait une efficacité de cette baie contre les symptômes de la Covid-19. “C'est un simple essai. Mais les baies de l'açaï ne coûtent pas cher et sont facilement accessibles à tous, sont sûres, donc ça valait la peine d'essayer”, assure le chercheur Michael Farkouh à l’Agence France Presse.

Combattre l’infection

Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont recruté 580 patients positifs au Covid-19. La moitié des patients a reçu un traitement à base d’açaï et l’autre moitié a reçu un placebo. Michael Farkouh explique que cette baie pourrait permettre de prévenir l’apparition des symptômes graves en agissant le plus rapidement possible. Comment fonctionne cette baie ? Comme explique le scientifique, cet aliment vise un même groupe de protéines que le nouveau coronavirus. Une fois activées, ces protéines combattent les infections et le stress. Cette étude doit durer un mois, les résultats seront connus à la fin de l’année.

Récemment, une équipe de chercheurs français du CNRS a affirmé avoir mis au point une solution efficace pour lutter contre la Covid-19 grâce à un spray nasal. Ce dispositif permettrait de tromper le virus en le détournant des cellules pulmonaires pour empêcher l’infection. Il pourrait donc être utilisé de manière préventive. Un brevet a été déposé par les chercheurs depuis le mois de mai.

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