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Covid-19: Macron demande aux Français de "tenir encore 4 à 6 semaines" avant des assouplissements

Emmanuel Macron le 25 février 2021 à l'Elysée - Thomas COEX © 2019 AFP
Emmanuel Macron le 25 février 2021 à l'Elysée - Thomas COEX © 2019 AFP

Combien de temps faudra-t-il encore accepter des restrictions? En visite ce lundi matin à Stains (Seine-Saint-Denis), Emmanuel Macron a été interrogé par un jeune, qui a demandé au président s'il pouvait décaler le couvre-feu à 19 heures au moins, "parce que c'est dur".

Le président de la République a répondu en riant qu'il fallait "tenir encore quelques semaines", "4 à 6 semaines" plus précisément, avant d'éventuels assouplissements.

Une source proche du chef de l'État a précisé à BFMTV que le président faisait référence à ce calendrier à l'avancée de la vaccination, notamment auprès des plus âgés, et de son impact sur l'épidémie.

De nouvelles restrictions dans 20 départements?

Alors que les indicateurs de l'épidémie sont repartis à la hausse, de nouvelles mesures de restriction pourraient être prochainement édictées dans une vingtaine de départements placés sous "vigilance renforcée".

Des concertations sont actuellement en cours entre préfets et élus locaux de ces départements, situés notamment en Ile-de-France et autour des grandes métropoles (Lyon, Marseille, Lille). Des confinements locaux le week-end, comme ceux prévalant à Nice et Dunkerque, pourraient être ordonnés à l'issue de ces consultations.

Parallèlement, l'exécutif mise sur la montée en puissance de la vaccination, notamment chez les plus vulnérables et les soignants, afin d'essayer d'atténuer la pression hospitalière. Jean Castex a annoncé jeudi qu'à la mi-mai, "la totalité des personnes de plus de 50 ans se seront vu proposer une première injection" contre le Covid-19. Et d'ici fin mars, "les deux tiers des personnes de plus de 75 ans seront vaccinées", a encore indiqué le Premier ministre.

Un déplacement sur la jeunesse

Emmanuel Macron se déplaçait à Stains dans le cadre du plan "1 jeune, 1 solution", pour annoncer des mesures visant à multiplier le nombre de jeunes bénéficiant des conseils professionnels d'un mentor qui, bénévolement, les fait profiter de son expertise professionnelle.

Il s'est rendu à L'Industreet, un nouveau campus de 11.000 m2, financé par la Fondation Total, dont l'objectif est de former des jeunes de 18 à 25 ans avec ou sans qualification à des métiers industriels. Il doit y échanger avec des jeunes, des formateurs et des chefs d'entreprises.

Le mentorat "permet à nos jeunes de rencontrer des modèles qui contribuent à leur donner confiance en eux et évitent les phénomènes d'autocensure", a expliqué la secrétaire d'État à la Jeunesse Sarah El Haïry qui, avec la ministre du Travail Elisabeth Borne, accompagnait le chef de l'État.

Article original publié sur BFMTV.com