Courses de rentrée scolaire : ces parents partagent leurs astuces pour économiser un maximum

« À partir de juillet, je passe pas mal de temps à faire des études de marché en ligne » raconte Laetitia
Isabel Pavia / Getty Images « À partir de juillet, je passe pas mal de temps à faire des études de marché en ligne » raconte Laetitia

RENTRÉE - 223,46 euros. C’est le coût moyen de la rentrée scolaire pour un enfant entrant au collège en septembre 2024 d’après l’association Familles de France. Pour ce montant, les parents devraient pouvoir acheter les essentiels pour l’école : un cartable, une trousse, des articles de sport et des fournitures de bureau.

À la veille de la rentrée scolaire, il n’y a jamais eu autant d’enfants à la rue en France alerte l’Unicef

Ce budget peut peser lourd sur les finances, notamment quand on doit le multiplier par plusieurs enfants. Quelles sont les meilleures astuces pour faire baisser la note ? Trois parents ont pris le temps de partager les leurs avec Le HuffPost.

Chercher les bons plans en ligne

Pour éviter des prix parfois élevés en supermarché, de nombreux parents se tournent vers les revendeurs en ligne. Laetitia, mère de six enfants dont quatre retourneront à l’école en septembre, y passe beaucoup de temps. « Je n’ai pas de voiture, donc à partir de juillet, je passe pas mal de temps à faire des études de marché en ligne. Je compare les prix des lots sur au moins deux sites de fournitures différents (en général, au moins Amazon et Ma rentrée), je cherche les offres », explique-t-elle. Une méthode qui lui permet d’acheter moins cher ses lots de cahiers.

D’autres n’attendent pas l’été et sont à la recherche de bons plans toute l’année. « Je suis de près plusieurs sites comme Dealabs qui regroupent les promos et grosses réductions en magasin ou sur Internet, raconte Marc, père de deux enfants en primaire, qui se décrit comme “plutôt radin”. Sur beaucoup d’objets, leurs réductions sont encore plus avantageuses que les soldes. » Le matin, il a pour habitude de parcourir les sites de ventes privées. « J’en profite pour voir si des choses pourraient leur servir dans les mois à venir : cahiers, stylos, mais aussi les baskets de sport ou les manteaux. » Il remarque que, bien souvent, ses commandes en ligne lui reviennent moins cher qu’en supermarché.

Recyclage et seconde main

Tous les parents interrogés soulignent que, d’une année sur l’autre, beaucoup de choses peuvent aussi être recyclées. « En fin d’année, je demande à mes enfants de me ramener ce qu’ils estiment être en bon état et réutilisable. Je vide les porte-revues, les classeurs… De toute façon, ils ne rouvrent jamais leurs anciens cours, il n’y a pas d’utilité à tout garder ! », raconte Laetitia. Coralie abonde en son sens : « Je recycle au maximum d’une année sur l’autre. » Cette mère de trois enfants de 14, 10 et 7 ans compte aussi sur les promos et les cartes fidélités en grande surface, qui permettent de faire baisser un peu la facture.

Côté vêtements et cartables, nombreux sont ceux qui se tournent vers la seconde main, notamment grâce à la popularité de Vinted. « J’achète leurs sacs à dos Eastpak sur Vinted, c’est moins cher et assez facile à trouver », raconte Laetitia, qui utilise souvent la plateforme avec ses enfants. « Ce sont eux qui me disent s’ils ont besoin d’un pull ou une veste. Je fais une présélection, ils me disent oui ou non, et on choisit. » Pour économiser un peu plus, elle a son petit automatisme : « À moins que ce soit une super affaire, j’essaie toujours d’enlever un euro au prix. C’est souvent accepté par les vendeurs et à force, ça fait une petite somme ! »

Pour vêtir ses enfants, Coralie a aussi souvent eu recours au troc avec des amies mamans. « En pratique, on s’échangeait des vêtements, ou alors, des vêtements contre d’autres choses : des légumes du potager de l’une, des services du genre une ou deux soirées de baby-sitting pour l’autre… », raconte la trentenaire qui a changé de région depuis, et essaie de reproduire ce système avec d’autres parents.

Pour soulager les parents, certaines métropoles comme Lille ou Marseille proposent des fournitures scolaires gratuites. D’autres villes proposent des aides sous forme de bons d’achat. Et si vous souhaitez vous tourner vers la seconde main mais que vous n’êtes pas fan des plateformes comme Vinted et Le bon coin, de nombreuses braderies spéciales fournitures scolaires ont lieu dans les locaux d’associations comme Emmaüs.

À voir également sur Le HuffPost :

Pour la rentrée, les médecins généralistes alertent sur les certificats médicaux « absurdes »

« Stretchflation » : pour augmenter le prix des produits, les industriels ont une nouvelle pratique discrète mais trompeuse