Courses-poursuites au cinéma : un palmarès déjanté

« Baby Driver » figure dans le palmarès du « Point » pour les meilleures séquences de courses poursuites.
« Baby Driver » figure dans le palmarès du « Point » pour les meilleures séquences de courses poursuites.

Cela fait partie des conversations de fin de soirée mais le débat n'est jamais clos lorsqu'il s'agit de couronner la plus belle course-poursuite de l'histoire du cinéma. Il faut dire que le genre lui-même génère de nouvelles séquences chaque saison où il s'agit de faire plus et mieux que ce qui a précédé. Dans ce domaine, l'inventivité des metteurs en scène et des scénaristes est telle qu'il est de plus en plus fréquent de recourir aux effets spéciaux.

Dommage, car une vraie séquence à la Bullitt, avec odeur d'huile de ricin, de caoutchouc brûlé et de freins surchauffés, fait rugir les V8 autant que s'émouvoir les spectateurs. Le monde d'hier rencontre celui d'aujourd'hui et ses trucages en attendant celui de demain où les voitures électriques, robotisées ou volantes donneront du fil à retordre aux scénaristes, façon Le Cinquième Élément (Luc Besson).

Avant cette échéance fatale, il était bon de s'arrêter un instant pour revenir sur terre et établir le palmarès des plus belles courses-poursuites de l'histoire. De James Bond qui en a fait son public joke à Fast and Furious à l'intrigue aussi mince qu'est lourde et racoleuse la mise en scène, il y en a pour tous les goûts. Et le classement final ne reflète pas vraiment le nôtre constitué de Baby Driver (4e), Bullitt (13e), Ronin (28e), ou l'explosif et réjouissant Les Blues Brothers (7e). Ce dernier, film culte de John Landis, est à prendre au troisième degré et, à l'inverse de la tendance générale, il est pét [...] Lire la suite