"La course à la mise en ligne est toujours mauvaise conseillère" : "Mediapart" présente ses excuses pour sa "couverture" de la mort de Jean-Marie Le Pen
Le site d'investigation a mis en ligne deux articles qui "n'auraient pas dû être publiés seuls et en l’état", a regretté la présidente et directrice de la publication du site.
La couverture médiatique du décès de Jean-Marie Le Pen n'en finit pas de faire débat au sein des rédactions. Par la voix de son cofondateur, "Le Gorafi" a dû s'expliquer sur l'accroche et le timing de la nécrologie, publiée quatre minutes après la disparition du dirigeant politique. Dans la soirée du mercredi 8 janvier, c'était au tour d'un responsable de "Mediapart" d'exprimer ses regrets au nom du journal numérique pour le traitement de cette actualité, pas à la hauteur de ses exigences habituelles. "Après avoir publié 2 articles qui ne correspondaient pas à la couverture que nous souhaitions proposer du décès d’un homme qui a installé l’antisémitisme, le négationnisme, le racisme, l’homophobie et la sérophobie… au cœur du paysage politique, Mediapart présente ses excuses", a écrit sur le réseau social X David Perottin, chargé du pôle enquête du site d'investigation.
Deux articles écrits dans la précipitation
Il a ensuite partagé un billet de blog signé de la présidente et directrice de la publication de Mediapart Caroline Fouteau, mis en ligne à l'attention des lecteurs pour réprouver les deux articles en question, "commandés à un contributeur extérieur", et qui "n'auraient pas dû être publiés seuls et en l'état". "Après publication, il est apparu qu’une grande partie de notre collectif ne se retrouvait pas dans ces mots", a indiqué l'auteur de cette lettre d'excuses, concluant que "Mediapart aurait dû anticiper...
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