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Coupures d'électricité par la CGT: Manuel Bompard défend des moyens d'action "non violents"

Manuel Bompard dans
Manuel Bompard dans

Le coordinateur de La France insoumise a soutenu ce dimanche dans "BFM Politique" les opposants à la réforme des retraites qui réalisent des coupures d'électricité auprès de parlementaires favorables à la réforme des retraites.

"Quand des salariés décident d'utiliser des moyens d'action contre cette réforme des retraites, à partir du moment (où) ce sont des moyens d'action qui ne sont pas violents, je les soutiens", déclare-t-il.

"Ce n'est pas violent de couper l'électricité d'une permanence parlementaire pendant une heure", estime le député LFI qui préfère parler "d'actes symboliques".

Manuel Bompard a par ailleurs assuré de son "soutien" toutes les mairies qui prévoient de fermer mardi par solidarité avec les manifestants. "Il n'y a pas de raison de s'en indigner", a-t-il estimé.

Une députée Renaissance visée le 20 janvier

Avant la mobilisation du 20 janvier dernier, la CGT avait menacé de réaliser des coupures d'électricité ponctuelles dans les permanences des parlementaires qui soutiennent la réforme des retraites.

Le 19 janvier, jour de la grève nationale contre la réforme, une députée Renaissance du Lot a assuré avoir été visée par une coupure d'électricité survenue dans sa permanence de Figeac. Elle a ensuite porté plainte.

Ce mode d'action ne fait cependant pas l'unanimité. Laurent Berger, secrétaire générale de CFDT, a notamment assuré que le syndicat "ne cautionne pas" ce genre de pratique.

La députée EELV de Paris, Sandrine Rousseau, a défendu cette semaine ces coupures, considérant que "toutes les manières d'arrêter cette réforme sont bonnes dès lors qu'elles ne sont pas violentes".

Article original publié sur BFMTV.com