Depuis plusieurs mois, en raison de la crise énergétique, l'Hexagone était sous la menace de coupures ciblées et temporaires de l’approvisionnement en électricité, destinées à soulager le réseau en cas de tensions. Une circulaire adressée aux préfets et divers documents explicatifs avaient été partagés par le gouvernement pour que la population et les professionnels puissent s'y préparer. Des délestages étaient particulièrement craints durant le mois de janvier, mais les Français ne se sont finalement pas retrouvés dans le noir. « Le risque zéro n'existe pas, mais je dirais qu'on est quasiment sortis d'affaire », a fait savoir samedi le président du gestionnaire du RTE, Xavier Piechaczyk, sur France Inter.

« Je ne peux pas dire que ça n'arrivera pas, parce qu'on peut toujours être confrontés à une énorme bulle de froid fin février, début mars, mais vu d'aujourd'hui l'essentiel des risques est derrière nous. On n'est pas du tout dans la configuration de risque de coupure qu'on aurait pu envisager en novembre si les Français n'avaient pas baissé substantiellement leur consommation et si l'hiver n'avait pas été aussi doux », a-t-il analysé.

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